L'HYper PRésent Appliqué à la Musique (et autres trucs...)

10.9.08

Black Kids @ Black Session

The Black Kids
La rentrée 2008 dans le studio 105 de la Maison de la Radio, cher à Bernard Lenoir, sera poppy - sautante avec la présence des très demandés Black Kids.
Après une prestation très correcte à Rock en Seine (pas facile de jouer face aux Raconteurs), place au Grand Journal, à l'Album de la Semaine à Taratata et donc cette Black Session.
L'enfant noir est donc en vogue : peut-être le bout du tunnel pour Gary Coleman ? J'en doute. Par contre pour Reggie et Ali Youngblood, leur étonnante trajectoire quasi verticale semble les éloigner des petits boulots de gardiens de parking cher à l'ex-Arnold facétieux.

De malice et d'espièglerie, leur album Partie Traumatics (produit par l'ex - Suède, Bernard Butler) n'en manque pas. Quelques écoutes suffisent à se faire piéger par ces quelques mélodies entêtantes et jouasses, à défaut d'être originales. Basse groovy, batterie disco, synthés 80's : loin d'être les premiers à tester ce mélange, mais loin d'être les derniers en terme de qualité. Peut être la voix de Reggie Youngblood, parfois comparée à Robert Smith, y est elle pour quelque chose. Après tout, on s'en balance et l'on se balance à l'écoute des bombinettes Partie Traumatics, Hit the Heartbrakes, Listen to Your Body Tonight ou encore I'm Not Gonna Teach Your Boyfriend How to Dance with You. De très agréables moments qui parviennent sans mal à faire oublier des creux inévitables (et pardonnables) pour un premier album sorti de nulle part (ou presque).

The Black Kids
Assez d'éléments pour venir chatouiller l'oreille avertie de Bernard Lenoir qui les invite donc pour sa Black Session de rentrée.
Après avoir passé le dernier - excellent - single de Tv On The Radio, les cinq Black Kids débarquent le sourire aux lèvres. Quarante-cinq minutes durant, leur album sera mis à nu devant un parterre décidé à venir se trémousser légèrement (pas trop quand même) devant leurs micros.
Les temps creux de l'album, restent creux en live et permettent de prendre le temps d'observer la dextérité d'un bassiste aux lignes groovies et inspirées. La guitare, en retrait par rapport au duo de synthés féminin, est assuré sans chichis par le chanteur Reggie, dont le futal me fit une fois de plus regretter qu'un jour, une personne pensa "tiens, je vais inventer le slim".

Comme je ne connais pas cette personne, probablement décédée dans d'atroces souffrances, je me contenterai de faire un gros BOUH aux Strokes pour l'avoir remis au goût du jour. Quel intérêt y a t-il à vouloir montrer dans quel sens ses burnes sont collées ? Montrer laquelle de sa couille droite ou sa gauche est la plus proéminente ? Prend une balance, pèse les, écris le résultat sur une feuille blanche avec une stylo de la couleur que tu souhaites, et fout toi ça dans le dos. Ça économisera le lubrifiant nécessaire pour l'enlever ce foutu slim.
Prochain épisode les chaussures pointues.
En résumé donc, une Black Session idéale pour une rentrée en pente douce après cet été breton.

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