L'HYper PRésent Appliqué à la Musique (et autres trucs...)

12.10.09

Playlist de la résurrection

Après une bien longue période de silence, tentons de redonner un peu de vie à cet espace tant inutile que récréatif (pour moi). Initialement créé pour parler de musique, quoi de plus logique que d'y revenir en détaillant mes écoutes du moment. Mieux encore, en proposant CARREMENT une petite playlist improbable parfois, sincère sur la représentativité de mes écoutes du moment toujours.

Surfin' Safari, Beach Boys.

Jusqu'à il y a quelques semaines, je n'écoutais ce groupe qu'au travers de leur fameux "Pet Sounds", en y prenant du plaisir principalement sur leurs titres "majeurs" ("Wouldn't It be Nice" en courant nu dans un pré, "God Only Knows" l'œil humide, "Sloop John B" pensant à feu les Walker Texas Ranger Appreciation Society). Rien de plus. Jusqu'à la découverte grâce à un ami vivant seul dans une grotte aux murs constitués de disques, de l'un de leurs si nombreux "Greatest Hits" à la pochette assez immonde (admirez). Une compilation donc, mais passée à la moulinette de la remasterisation. Les voix prennent alors une dimension assez exceptionnelle, à tel point que j'ai parfois l'impression que l'un des Wilson vient me léchouiller le lobe de l'oreille droit, en me poussant un "ahhhou". Bref. La "surf pop" proposée par les Beach Boys en début d'album me porte sans mal jusqu'aux portes des rames du métro le sourire aux lèvres, même un lundi matin. Surfin' Safari illustre parfaitement ceci.

Bang!, The Raveonettes

Identiquement à la précédente, tout en proposant une recette bien différente, cette chanson me fait marcher sur du coton. Guitare ultra saturée, mélodie vocale parfaite, pont entêtant. Idéal le jeudi matin, lorsque l'on croit au réveil, la dernière journée de la semaine arrivée, mais que ce connard de Laurent Cabrol vient vous rappeler que, non, il en reste encore deux.

A Thousand Words, Styrofoam

Groupe attrapé un peu au hasard d'un top fait par un illustre forumiste au chapeau instable (copain) ce groupe est pour moi une énigme. Je ne sais absolument rien d'eux (de lui?), et n'ai jamais pu me renseigner dessus. Pour une simple raison : le random de mon Podinew me l'offrant UNIQUEMENT lorsque je suis éloigné de tout élément informatique permettant une quelconque recherche. Métro, Bus, champ de maïs, île de LOST. N'ayant ni iphone, ni mon manuel de "Comment Ouvrir une Ecoutille avec un Ouvre-Boîte", c'est à chaque fois la même rengaine dans ma tête :" ah oui putain, c'est qui ça déjà ?? Ah oui c'est Stiro-truc là ! Oh là, cette chanson, c'est l'été putain !!!!".
Voilà. Du coup, ok c'est l'été entre mes oreilles, mais je ne sais rien des (de) Styrofoam. Le pire, c'est que je ne sais même pas pourquoi cette chanson me fait bronzer...

Waterfall, Stone Roses

Dans la série des groupes "ah oui eux c'est vrai, un jour, je dois essayer", les Stone Roses trônaient en rois. Souvent cités en tant que référence ultime pour les groupes britpop tels que Blur ou Oasis, intimement liés à l'histoire des Primal Scream que j'aime tant, je ne pouvais pas mourir sans les connaitre. La première écoute en mode paresseux (j'entends par là, en somnolant le matin dans le RER), ne me marqua pas plus que ça, jusqu'à cette improbable Elisabeth My Dear. Cette "chansonnette" d'apparence anodine eut l'effet d'une piqure d'adrénaline, me réveillant en sursaut. Je ne saurai trop dire pourquoi, mais ces quarante et quelques secondes déchargeaient alors bien plus d'émotion, que ... je ne sais pas moi...
Tu prends un type gentil, genre Ben Harper.
Tu prends ces disques.
Tu te les enchaines. Tous.
Un par un.
A chaque titre ou tu ressens une émotion, tu coches une case sur ton cahier à spirales.
Tu les reprends. Non tu ne les jettes pas.
Tu les écoute à l'envers.
Tu re-comptabilises les émotions avec ton bic.
Et tu sommes le tout.
Hé bien, tu es loin du compte face au nombre que j'aurais mis à Elisabeth My Dear.
Hé ouais.
Là tu peux jeter les disques.
Loin.
Ceci dit, je pensais que mettre une chanson de 40 secondes, c'était un peu la jouer "petit bras", 1-0, gâteau sans faire la pâte soi même. Donc, j'ai choisi de mettre Waterfall, sûrement plus représentative du son de ce premier Stone Roses, que j'écoute désormais très régulièrement.

ps : un grand merci au service expéditions de la FNAC, qui au lieu de ma commande de la version 20th Anniversary, m'envoya ceci :
Un procès est en cours.

Pills, Primal Scream

Je n'aurais pas pensé mettre de chanson "live" dans cette sélection, étant donné que j'en écoute très peu, mais la qualité et la puissance du "Live In Japan" des Primal Scream me forcent la main. Difficile de résumer en 4 minutes l'étendue de la palette de ce groupe hors normes... entre la furie électronique de Miss Lucifer, et le gros rock à guitares de Jailbird, j'ai pris le miyeu.

Couldn't Stand The Weather, Stevie Ray Vaughan

Je n'écouterai probablement jamais un de ces albums en entier, mais ce son de guitare m'a toujours fait rêver. Alors, rêvons ensemble.
J'ai Xavier Bertrand en fond sonore actuellement, donc excusez mon inspiration bleutée.

They're Red Hot, Robert Johnson - Red Hot Chili Peppers
Les Red Hot Chili Peppers furent pour moi le groupe le plus écouté dans le début des années 90. Avec en points d'orgues "Blood Sugar Sex Magic", et "One Hot Minute". Sur le premier cité, une chanson m'a toujours intriguée : They're red Hot, une reprise d'un certain Robert Johnson. Dans le style totalement et génialement funky des californiens, est remis au gout du jour un vieux titre poussiéreux des années 30-40 (?). Je m'étais alors promis d'un jour retrouver cet original.
R.Johnson, bluesman pour le moins énigmatique (personne ne sait quand il est mort, seules 2 photos de lui existent encore) avait la réputation d'avoir vendu son âme au diable en échange de son talent de guitariste. A l'écoute des ses "Complete Recordings" sortis au début des années 90, on comprend que Louis Cypher ne l'a pas arnaqué. Même si le son est tout de même bien pauvre comparé aux remasters qui paraissent actuellement (pour des groupes moins anciens, certes), la voix et les composition du bonhomme sont étonnantes.

Don't Let Go, Gisli

Une simple chronique d'album lue au hasard d'un ennui RATPien. Un album d'un artiste au nom inconnu. Un nom à consonance nordique. Rien d'attirant en soi. Mais un petit name dropping attire mon attention dans les premières lignes survolées. Un name dropping où apparait Beck. L'attention est captée, je lirai jusqu'au bout et écouterai probablement ce gars.
Ce truc m'est arrivé deux fois en peu de temps il y a quelques années. Une fois pour Sondre Lerche, une autre pour Gisli. Si pour le premier nommé, la ressemblance Beckienne se situera plutot dans le coté "folk" du blondinet, Gisli penche lui du coté du bricolo-touche-à-tout. Du moins sur son premier, et excellent, album : "How About That?".
Son second dont la sortie m'était passé inaperçue, me parait - après deux écoutes seulement - malheureusement moins spontané et barré. Don't Let Go a cependant retenu mon attention, donc...

In The Morning, Graham Coxon :

Le Graham délaisse ses compos punk, après un très moyen "Travels At Illegal Speeds", pour donner dans l'acoustique. Pourquoi pas. Bonne idée même, à l'écoute du "Spinnal Top" dont il accouche, la surprise laissant rapidement place au plaisir. Malgré une durée pour moi bien trop importante pour un album, j'écoute régulièrement jusqu'à ce que fin de cd s'en suive les nouvelles composition du père Coxon. In The Morning résume un peu tout ce blabla par la belle simplicité de ses arpèges, la douceur du chant, et une longueur un peu rebutante.

You Don't Know Love, Editors :

Après avoir été un peu mises de côté pour faire place au piano de Tom Smith, les guitares sont presque absentes du nouvel album des Editors, "In This Light And On This Evening". A l'image du premier single Papillon, le synthétiseur vient régulièrement voler la vedette à tout autre instrument.
Lorsque tous parviennent tout de même à cotoyer sur un titre, ça donne You Don't Know Love. Les chœurs du début me faisant penser à ces feignasses de Klaxons au passage.

Happiness With A Warm Gun, Beatles :

Sympathique petit groupe que les Beatles. Deux trois tubes, quelques albums pas trop mauvais. Cela valait-il bien cette double réédition en stéréo et mono des leurs discographie plusieurs dizaine d'années après leur dernier (vrai) album, tant attendue par des millions de fans ?
Quoiqu'il en soit, une fois les 250€ déboursés pour l'une de ces versions, il me fallait bien y piocher un titre à proposer ici, étant donné que pas une journée ne se passe sans que je n'écoute l'un de ses albums remasterisés. En voilà un donc avec Happiness With A Warm Gun, belle chanson à tiroirs issue du "White Album".

Mrs Vandebilt, Paul McCartney

Les compositions de ce dernier chez les Beatles étant celles qui me marquèrent en premier, il était donc normal pour moi d'un jour m'intéresser à la carrière solo du Sir. Premier essai plutôt concluent avec son "Band On The Run". J'y redécouvre des titres qui étaient pour moi des S.A.F. (Sans Album Fixe, à savoir des chansons que l'on connait depuis des années, mais dont on est pas foutu de déterminer de quel album elles sont issues), comme Jet, ou bien sur, Band On The Run. Mrs Vandebilt celle là, je la découvre complètement, et la kiffe aussitôt. Une histoire d'amour est née entre nous. Désolé Mr Vandebilt.

Earthquake, Little Boots

Tout d'abord, je tiens à rendre hommage par là, à l'un des catcheurs américains qui berça mon enfance avec ses potes de la WWF : John "Earthquake" Tenta. Mec, ton coup de la corde à linge n'avait d'égal que ton saut de la 2ème corde.
Sinon, cette Little Boots dont l'album m'est tombé sous les oreilles par le biais d'un facétieux random de mon Podinew, me plait bien. Un peu comme le "All Right, Still" de Lily Allen m'avait alors marqué à sa sortie alors que rien ne le prédestinait, je prend cette Little Boots et son album "Hands" comme un petit shoot d'oxygène pur.

Lien MegaUpload.

2.3.09

[Ecoute du moment] : Black Lips - "200 Million Thousand"

En guise de retour à la barre de ce blog dérivant dangereusement dans l'oubli, un petit point sur mes écoutes actuelles. je vais, ainsi tenter de poster chaque soir - ou presque - un petit bidule sur l'un des albums qui passe en boucle dans mes oreilles via mon fidèle Podinew Le Magnifique. Commencement avec les Black Lips puis suivront probablement les Yeah Yeah Yeahs, les Rakes, les La's, White Denim,...

The Black Lips - "200 Million Thousand"


J'avais la vague impression qu'ils s'étaient embourbés dans une interminable tournée mondiale à la suite de leur excellent"Good Bad Not Evil", en les voyant à l'affiche de nombreux festivals depuis 2 ans. Mais visiblement, ils trouvèrent le temps d'enregistrer ce "200 Million Thousand". Ce quatuor américain, souvent comparé aux Kinks de leurs débuts, se sont taillés une réputation scénique grace à leurs frasques urinaires, vomitives et peu pudiques. En gros, il leur arrive de pisser dans la foule (qui ne demande que ça), voire d'y vomir dessus et dans le meilleur des cas (ou le pire, c'est selon), de finir le cul à l'air.
Il serait cependant dommage de les réduire à ce qui est devenu ce que parfois le public attend le plus dans leurs concerts. En effet, ces garçons ont trouvé la recette mélangeant garage-rock et hymnes imparables. Mélodies simplistes, chant hurlé (et faux), rythmique endiablée, leurs concerts sont un supplices pour vos mollets, mais un régal pour les esgourdes.

Si l'on perd une partie de cette fabuleuse énergie sur leurs disques, on y découvre également des morceaux étonnament justes et surprenants. Ainsi dans ce dernier album, on retrouve au milieu de leurs traditionnels hymnes garages-rock comme "Again And Again", "Drugs", "Body Combat", un morceau étrangement hip-hopeux "The Drop I Hold" (mais surtout très enfummé), des engins délicieusement pop comme "Starting Over" (dont l'intro rappelle furieusement celle de There She Goes des La's ou encore l'entrainant "Short Fuse".

La voix semble souvent enregistrée depuis un souterrain, et les chants retrouvent la fausseté entendue à leur concerts. Pas de triche, juste des poilus.

ps : suis-je le seul à voir un visage apparaitre au centre de cette pochette destructrice de rétine, lorsque je prend du recul ?

23.2.09

Rock Playlist Contest

Bon bon bon, en parcourant le blog d'un cher collègue ( Instant Critique), je suis tombé sur un espèce de battle de playlist, ou le seul enjeu est sa crédibilité auprès des 12 pèlerins lisant nos blogs. Pôôvres de vous que je ne gâte pas trop en ne postant qu'une fois tous les 36 du mois ces temps-ci. Pour me faire "pardonner", je décide donc de poster ici ma participation à ce "contest", ce mesurage de kiki entre amateur de son qui tache, de voix qui déraillent, de guitares qui saturent.

Le principe est ainsi, et là je cite le blog à l'origine de ce contest : "Il s'agit de concocter une playlist rock de morceaux intenses, rageurs, urgents, sauvages, électriques... mais aussi accessibles et accrocheurs. Le rock, à la base, c'est une musique qui doit frapper le public, à la fois par sa hargne et son immédiateté".

Pan. Simple, efficace. Les quelques restrictions étant ; de ne pas prendre plusieurs titres d'un même groupe, de concocter une playlist de moins d'une heure, d'utiliser des sons issus d'albums (pas de lives), et bien sur, du rock, du rock, uniquement du rock.

Deux solutions s'offraient à moi : me prendre le chou pendant une bonne paire d'heures, voire plus, afin de pondre un résultat dont, je ne serais de toute façon pas satisfait car "oh putain j'ai oublié machin" ; ou bien la jouer à l'instinct en piochant dans ce qui vient à l'esprit de manière immédiate, jusqu'à arriver à cette heure de son brut....ce qui donnera de toute façon, aussi un résultat non satisfaisant pour les mêmes raisons que précédemment, mais au moins, je n'y aurais pas perdu plusieurs heures.




Découvrez Primal Scream!



Le hasard faisant bien les choses, je me retrouve avec des titres allant des années 60 à nos jours. Là, vous vous dites, Maouimépoukoi ? Hé bien...

Primal Scream - Jailbird : une intro de batterie simple et efficace, un riff de guitare rappeux comme un gant de toilette tout sec sur une peau de lépreux...des titres comme ça, Primal Scream en possède à la pelle. Pourquoi celui-ci alors ? Bah...et pourquoi PAS celui-ci ?

Weezer - Buddy Holly : depuis nombres d'années maintenant, ce groupe a toujours su marier mélodies pop et énergie brutes des guitares. Ce titre en est l'un des plus chouettes représentants. Je vous conseille l'excellent clip au passage.

Oasis - Rock'n Roll Star : j'ai récemment été soufflé par leur entrée en matière lors du concert au Bataclan sur ce titre, et il me colle à la peau depuis. C'est pourtant loin d'être la facette du groupe qui me plait le plus, mais ce titre est d'une efficacité rare. Il est de plus, il me semble, le titre d'ouverture de leur premier album, donc...
EDIT : finalement, j'ai mis Roll With It, Deezer paraissant n'apprécier que modérément Rock'n Roll Star...

Gang Of Four - Damaged Goods : souvent copiés, jamais égalés. Ce groupe phare de la scène post-punk devenu culte sans avoir de réel succès commercial, possède un bon nombre de titres mélangeant l'urgence des guitares à un groove épatant de la section rythmique. Urgence et efficacité, tout est là.

Buzzcocks - Orgasm Addict : Je ne pouvais pas ne pas mettre au moins un des représentants de la scène punk anglaise. Plutôt que les Clash ou les Pistols, j'opte pour les Buzzcocks, allez savoir pourquoi...

The Who - I Can't Explain : 3 accords que l'on imagine aisément balancés par les bras moulinant de Townshend, une batterie maltraitée par le vilain mais puissant Keith Moon. Rock'n roll.

Faith No More - Digging The Grave : autant leurs anciens albums ont pour moi, assez mal vieillis, autant leur King For A Day...passe encore régulièrement par mes oreilles. Mike Patton y vomit ses paroles autant qu'il ne les chante, sur ce titre phare de leur discographie.

dEUS - Instant Street : comme j'ai l'habitude de le dire, ce groupe appartient à la Ligue des Champions du rock européen. Plus complexes et tordus que des Girls In Hawaii, plus couillus que les Ghinzu (pour ne prendre que des groupes issus du même pays qu'eux, la Belgique), dEUS surclasse toute la masse grace a un talent plus évident. Simplement. Même si ce titre éclate moins à la gueule qu'en live, cette version studio reste l'un de leurs meilleurs titres. Voire le meilleur.

ACDC - Sin City : la voix de Bon Scott reste pour moi LA voix du groupe Australien. Moins nasillarde et caricaturale que celle de Johnson...Lorsqu'en plus la batterie vient rejoindre les guitares pour lancer ce titre, les frissons me prennent les avant bras. C'est comme ça, faut pas chercher.
EDIT : pas de titres joués par ACDC sur Deezer visiblement, donc une reprise en guise de Tribute to..mais bon, l'esprit est là...

Led Zeppelin - Good Times, Bad Times : ce groupe possède tout simplement les meilleurs riffs de guitares jamais entendus. Tout gratteux en herbe s'est usé les doigts à tenter d'imiter Jimmy Page, le pote de Satan. Moi le premier.

Creedence Clearwater Revival - Fortunate Son : groupe que je ne connais que depuis peu grave aux vinyles du pater récupérés depuis peu, et surtout à une grande fan, vivant à mes côtés, l'immédiateté de ce titre m'a sauté au visage. On les image jouer ce truc en noir et blanc, les pieds dans un bayou.

Black Keys - 10AM Automatic : atypique duo mêlant batterie et guitare, avec une énergie plus crasseuse que les White Stripes, ces deux têtes de NERDS en puissance parviennent à faire copuler blues et grunge. L'enfant se porte bien, merci pour lui.

The Strokes - Last Nite : difficile de ne pas prendre un de leurs titres dans une telle playlist. Je choisis donc le titre qui me les a fait connaitre. Par contre, les gars...je vous en supplie...arrêtez vos projets solo.

Aerosmith - Eat the Rich : je suis récemment tombé sur leur cd (Get A Grip), que j'avais depuis bon nombre d'années, mais qui s'était fait bien discret depuis. Quelle idée de pondre une fille aussi moche aussi. Quelle idée de la mettre sur les grands écrans aussi ?! Evitabke ça Mr Tyler, non? Bref, heureusement, Joe Perry fait partie de la race des grands guitaristes ayant vogué entre les années 80 et 90 avec Slash et consorts. Il balance ici un (nouveau) riff de dingue. Et rendus dingues on les suit.

Nirvana - Very Ape : venez voir dans mon armoire le nombre de chemises à carreaux que je possède (sans les porter) et vous devinerez alors l'importance qu'a eu ce trio dans ma vie d'ado. Jamais ces albums ne m'ont lâchés. In Utero restera pour moi comme un chef d'œuvre des années 90. J'en tire l'un des titres les plus rageurs...et les plus courts.

The Libertines - Vertigo : ce groupe a enfanté bon nombre de bébés plus ou moins difformes, mais jamais le mélange de poésie et de punk étalé sur leur Up The Bracket aura été ne serait-ce qu'approché. Eux mêmes en tombèrent bien loin avec un second album moins surprenant...